Trente ans après sa fermeture, le "club Playboy" de Londres ressuscite ce week-end dans le quartier huppé de Mayfair. Hugh Hefner, fondateur de l'empire Playboy, sera en personne à l'inauguration. Des associations féministes ont prévu de manifester contre ce "retour en arrière".
Claire Sinclair, Playmate de l'année 2011, Hugh Hefner, fondateur de Playboy, et sa femme Crystal Harris ©
Voilà plus d'un quart de siècle que le club Playboy de Londres avait fermé. C'était en 1981, et il n'avait pas survécu au retrait de sa licence pour les jeux d'argent. Mais depuis quelques années Hugh Hefner, le fondateur de Playboy, a relancé le concept. De nouveaux "clubs playboy" outre-Atlantique ont ouvert en 2006 à Las Vegas. Et désormais, c'est dans ce Londres emblématique et déserté depuis trente ans qu'Hefner a décidé de revenir ; ce week-end, il rouvre un club dans le quartier huppé de Mayfair.
Hefner, âgé désormais de 85 ans, a décidé d'être présent en personne dans la capitale britannique pour inaugurer ce nouveau club. Le propriétaire du magazine de charme sera accompagné de sa femme Crystal Harris, de 60 ans sa cadette. L'ambiance lors de l'ouverture sera un retour nostalgique aux années 1960 et 1970, quand le très prisé club londonien finançait l'empire médiatique. Dans ce tout nouveau club Playboy il faudra débourser 15.000 livres (16.800 euros) pour être membre à vie et 2000 livres (2240 euros) pour déguster le fameux cocktail "Sazerac". Des jeunes filles sexy et en tenues légères sont attendues, arborant les fameuses oreilles de lapin qui ont fait la renommée des "bunny girls".
"Dégage Hefner !"
Mais ce retour n'est pas du goût de tout le monde. Quelque 200 féministes ont décidé de protester lors de l'inauguration aux cris de "Dégage Hefner !". "Le club Playboy est un pas en arrière, du temps où les femmes étaient traitées comme des objets sexuels", a estimé Kat Banyard, membre de l'association UK Feminista.
Une critique que réfute Heftner, estimant que le magazine de charme a joué un rôle prépondérant dans l'émancipation sexuelle des femmes. "Playboy et les clubs Playboy ont été le début de la révolution sexuelle (...) Playboy représente la liberté personnelle", a-t-il argumenté.
Hefner, âgé désormais de 85 ans, a décidé d'être présent en personne dans la capitale britannique pour inaugurer ce nouveau club. Le propriétaire du magazine de charme sera accompagné de sa femme Crystal Harris, de 60 ans sa cadette. L'ambiance lors de l'ouverture sera un retour nostalgique aux années 1960 et 1970, quand le très prisé club londonien finançait l'empire médiatique. Dans ce tout nouveau club Playboy il faudra débourser 15.000 livres (16.800 euros) pour être membre à vie et 2000 livres (2240 euros) pour déguster le fameux cocktail "Sazerac". Des jeunes filles sexy et en tenues légères sont attendues, arborant les fameuses oreilles de lapin qui ont fait la renommée des "bunny girls".
"Dégage Hefner !"
Mais ce retour n'est pas du goût de tout le monde. Quelque 200 féministes ont décidé de protester lors de l'inauguration aux cris de "Dégage Hefner !". "Le club Playboy est un pas en arrière, du temps où les femmes étaient traitées comme des objets sexuels", a estimé Kat Banyard, membre de l'association UK Feminista.
Une critique que réfute Heftner, estimant que le magazine de charme a joué un rôle prépondérant dans l'émancipation sexuelle des femmes. "Playboy et les clubs Playboy ont été le début de la révolution sexuelle (...) Playboy représente la liberté personnelle", a-t-il argumenté.
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