samedi 4 juin 2011

Un an avec Katy Perry

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C'est une grande première dans l'histoire du Billboard, hebdomadaire en charge des charts américains : les singles de Katy Perry se sont succédés dans le top 10 américain, sans une seule semaine d'interruption, durant un an. Son nouveau 45 tours (il faut vivre avec son temps), Last Friday Night (T.G.I.F.), sort le 6 juin. Un débarquement qui risque de la faire stagner, pour quelques temps encore, en tête des ventes.

Il faut bien le dire, en mai 2010, lorsque California Gurls, premier extrait de "Teenage Dream", troisième album de Katy Perry, est paru, il ne se passait pas grand-chose dans le monde. Si ce n’est une marée noire aux États-Unis, mais pas de quoi fouetter un poisson-chat (celui-ci nageant déjà le dos crawlé sur le mazouté Delta du Mississipi). Le jour de la sortie de ce fameux duo avec Snoop Dogg, pourtant, allait coïncider avec un grand événement dans l'histoire du Royaume-Uni : le retour de la droite au pouvoir. Avec ce titre estival, très sucré, Katy Perry proposait aux Anglais une petite cure de confiserie, eux qui, à l'évidence allaient devoir se serrer la ceinture durant toute la mandature Cameron :


C'est une grande première dans l'histoire du Billboard, hebdomadaire en charge des charts américains : les singles de Katy Perry se sont succédés dans le top 10 américain, sans une seule semaine d'interruption, durant un an. Son nouveau 45 tours (il faut vivre avec son temps), Last Friday Night (T.G.I.F.), sort le 6 juin. Un débarquement qui risque de la faire stagner, pour quelques temps encore, en tête des ventes.

Il faut bien le dire, en mai 2010, lorsque California Gurls, premier extrait de "Teenage Dream", troisième album de Katy Perry, est paru, il ne se passait pas grand-chose dans le monde. Si ce n’est une marée noire aux États-Unis, mais pas de quoi fouetter un poisson-chat (celui-ci nageant déjà le dos crawlé sur le mazouté Delta du Mississipi). Le jour de la sortie de ce fameux duo avec Snoop Dogg, pourtant, allait coïncider avec un grand événement dans l'histoire du Royaume-Uni : le retour de la droite au pouvoir. Avec ce titre estival, très sucré, Katy Perry proposait aux Anglais une petite cure de confiserie, eux qui, à l'évidence allaient devoir se serrer la ceinture durant toute la mandature Cameron :

Déshabillée pour l'été, Katy Perry enchaînait un second single un peu moins festif avec Teenage Dream, évoquant sieste crapuleuse et dimanche sous la couette (quel culot de la part de celle qui, dix ans plus tôt, sous le nom de Katy Hudson, chantait du gospel au profit d'un label chrétien, qui fit faillite d'ailleurs). Deux jours après la parution du simple dans tous les bons juke-box (soyons moderne), le site Wikileaks accomplissait lui aussi un "Teenage Dream", en dévoilant au grand public des dizaines de rapports écrits par l'armée américaine durant la guerre en Afghanistan. Ou le rêve adolescent de voir Internet devenir un vrai instrument de contre-pouvoir. Mais Katy s'en souciait-elle, à l'avant d'un cabriolet avec un bellâtre (sans être attachée en plus) ?

C'est une grande première dans l'histoire du Billboard, hebdomadaire en charge des charts américains : les singles de Katy Perry se sont succédés dans le top 10 américain, sans une seule semaine d'interruption, durant un an. Son nouveau 45 tours (il faut vivre avec son temps), Last Friday Night (T.G.I.F.), sort le 6 juin. Un débarquement qui risque de la faire stagner, pour quelques temps encore, en tête des ventes.

Il faut bien le dire, en mai 2010, lorsque California Gurls, premier extrait de "Teenage Dream", troisième album de Katy Perry, est paru, il ne se passait pas grand-chose dans le monde. Si ce n’est une marée noire aux États-Unis, mais pas de quoi fouetter un poisson-chat (celui-ci nageant déjà le dos crawlé sur le mazouté Delta du Mississipi). Le jour de la sortie de ce fameux duo avec Snoop Dogg, pourtant, allait coïncider avec un grand événement dans l'histoire du Royaume-Uni : le retour de la droite au pouvoir. Avec ce titre estival, très sucré, Katy Perry proposait aux Anglais une petite cure de confiserie, eux qui, à l'évidence allaient devoir se serrer la ceinture durant toute la mandature Cameron :

Déshabillée pour l'été, Katy Perry enchaînait un second single un peu moins festif avec Teenage Dream, évoquant sieste crapuleuse et dimanche sous la couette (quel culot de la part de celle qui, dix ans plus tôt, sous le nom de Katy Hudson, chantait du gospel au profit d'un label chrétien, qui fit faillite d'ailleurs). Deux jours après la parution du simple dans tous les bons juke-box (soyons moderne), le site Wikileaks accomplissait lui aussi un "Teenage Dream", en dévoilant au grand public des dizaines de rapports écrits par l'armée américaine durant la guerre en Afghanistan. Ou le rêve adolescent de voir Internet devenir un vrai instrument de contre-pouvoir. Mais Katy s'en souciait-elle, à l'avant d'un cabriolet avec un bellâtre (sans être attachée en plus) ?

Fin octobre 2010, Katy Perry relance la machine en plein cœur de l'automne, avec Firework, titre à base de feu d'artifice. Il est des coïncidences parfois malheureuses : ceux qui auraient dû être tirés à Alassane Ouattara en l'honneur de son élection cinq jours après la parution du titre à la T.S.F (sachons vivre dans le présent) furent réservés par son concurrent déchu Laurent Gbagbo, à la quasi guerre civile qui s'engagea là-bas. Juste au moment où Katy Perry se mettait au violon, les drames en chaînes s'emparèrent de l'actualité. Complot ?

Accomplissant un grand voyage à travers les États-Unis, Katy Perry, bercée de tendres insouciances californiennes, allaient frayer à présent avec un tout autre genre, en s'associant avec Kanye West, plus à l'est, pour le titre E.T., branché hip-hop. La chanteuse à voix avait demandé à ses admirateurs, via un réseau social (spécialisé dans le microblogging en 140 caractères et dont on ne doit pas trop faire la publicité à la télévision d'après le CSA), la quatrième plage à extraire de son microsillon (le passé est derrière nous). Le hasard est taquin : au même moment, le monde arabe utilisait ce genre de sites sociaux comme appui logistique à une révolution historique. Au même moment que la large diffusion d'E.T., Moubarak annonçait sa démission. Plutôt que de singer La liberté guidant le peuple, Katy Perry se déguisait en Lady Gaga pour marquer le coup.

Sans Katy Perry et ses scopitones (les temps ont changé), les douze derniers mois auraient été fort ennuyeux.

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