Elle pourrait se contenter d'être une des artistes ayant vendu le plus de disques de tous les temps (75 millions à ce jour) mais Beyonce, qui est également actrice entre deux albums, est avant tout une redoutable business woman.
Et quand on est une actrice ou une chanteuse à Hollywood, le passage obligé pour arrondir ses fins de mois, c'est le lancement d'une fragrance à son nom. Pour tout vous dire, on commence à être sacrement rodé sur le discours de « la star qui lance son parfum ». Forcement « très impliquée dans le processus de création », la star crée évidemment une senteur « à son image » et, tenez vous bien, c'est rarement elle qui en a eu l'idée, mais dans 99% des cas, c'est une « demande directe de ses fans ». Comme la star adore son public qui est « tout pour elle », elle se plie aux desiderata de celui-ci. Oui, amis lecteurs, la star est faible.
Une fois que la star a passé 6 mois enfermée dans un labo en petite blouse blanche avec des laborantins, le jus est prêt et la star peut enfin faire ce qu'elle fait de mieux : la promotion, qui se déroule en deux phases.
Première phase, la star truste tous les couv' de la presse féminine et donne ses conseils beauté à la lectrice éperdue de reconnaissance, en glissant le nom de son parfum une bonne quinzaine de fois.
Deuxième phase : diffusion dans tous les médias de la pub vidéo et papier du parfum, mettant en scène la star dans une pose alanguie et ultra sexy, surmontée d'un slogan accrocheur et souvent très original : « Soyez vous-même ! » ou « Visez plus haut ! ». Ainsi la star semble dire à son public « Tu veux être moi ? Tu veux ma réussite ? Mes trophées ? Mon aura ? Achète mon parfum et tu deviendras moi ».
Dès septembre prochain, il vous sera donc possible d'être Beyonce le temps d'un pschitt de Pulse, son troisième parfum. Ça n'a pas de prix. Enfin si : une soixantaine d'euros.
P.S.B
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